61%
des foyers français souhaitent plus de produits en vrac dans leurs magasins (notamment au rayon épicerie) et même 83 % parmi les foyers déjà acheteurs[1].
Le vrac, ça nous emballe !
Un Français jette 50 kilos d'emballages par an et 7 kilos de nourriture! La plupart de ces déchets sont constitués de plastique et de ses dérivés phénoliques[2] nuisibles à l’environnement, la biodiversité et la santé.
De plus en plus de consommateurs
Le vrac est une alternative intelligente pour consommer en réduisant le volume des emballages plastiques. Et les consommateurs adhèrent ! En 2020, le vrac a représenté un chiffre d’affaires de 1.3 milliard d’euros en France, en hausse de 41% sur un an et les épiceries vrac sont passées d’une vingtaine en 2015 à 700 points de en 2020[3]. 4 foyers sur 10 se déclarent d’ores et déjà acheteurs de produits en vrac et 1 sur 10 en achètent une fois par mois. Parmi les 5,4 millions de foyers français qui achètent régulièrement en vrac, 37 % déclarent le faire pour acheter la bonne quantité, 22 % pour réduire les déchets liés aux emballages, et 10 % pour manger mieux et plus sain[4].
Et le potentiel de ce marché laisse espérer un triplement du chiffre d’affaires de la filière dès 2022, notamment avec les grandes marques qui s’emparent désormais du marché, mais aussi grâce à la réglementation. Le projet de loi Climat et Résilience, présenté mi-février 2021, accentue l’objectif zéro déchet. Pour amplifier la tendance et lutter contre le gaspillage alimentaire et les emballages polluants, le texte prévoit que tout commerce de plus de 400 mètres carrés consacre 20 % de sa surface de vente au vrac d'ici à 2030.
Limiter les emballages, mais pas seulement…
Si ce mode de consommation séduit de plus en plus, ce n'est pas seulement pour ses vertus écologiques. Le vrac est aussi l’occasion de réfléchir à sa façon de consommer en se posant les bonnes questions : de quelle quantité ai-je vraiment besoin ? Comment conserver au mieux ce que j’ai acheté ? Qu’est-ce que je peux cuisiner avec ça ? Il apprend à redevenir acteur de sa consommation et permet de lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire. Ainsi si le prix des produits sans emballages reste parfois supérieur à leur équivalent sous plastique, car issus de la filière bio, une majorité de Français (54 %) met en avant la possibilité de faire des économies en achetant la stricte quantité qui leur est nécessaire.
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